Un projet à 150 millions d’euros
La
ligne ferroviaire Nancy–Contrexéville, ouverte à la concurrence et confiée à
Transdev plutôt qu’à la SNCF, s’apprête à connaître une véritable renaissance. Un budget de
150 millions d’euros est mobilisé pour refaire entièrement les
75 km de voies, une infrastructure datant du début du XXᵉ siècle. Ballast, traverses et rails : tout doit être remplacé. Les travaux, portés par le concessionnaire
Nova 14, doivent démarrer fin 2025, avec un remboursement assuré par la
région Grand Est sur 22 ans.
Des emplois dès aujourd’hui, et pour demain
Avant même le début des travaux, la
phase de recrutement est lancée : près de
300 postes sont à pourvoir pour préparer le chantier. À terme, une fois la ligne remise en service,
65 emplois supplémentaires seront créés pour assurer l’exploitation et la maintenance des trains. Un
centre de maintenance sera d’ailleurs installé à
Mirecourt, où le permis de construire est déjà validé.
Un enjeu pour les villes moyennes
Pour les élus locaux, le projet dépasse le cadre technique. « Les villes moyennes doivent disposer de bonnes liaisons avec les métropoles », souligne
David Valence, président de la commission Transports de la région Grand Est. Le maire de Vittel,
Franck Perry, insiste sur les bénéfices attendus : emploi, mobilité pour les étudiants, accès facilité aux soins et dynamisation touristique.
Mise en service prévue fin 2027
Si le calendrier est respecté, les
premiers trajets auront lieu le 12 décembre 2027. La ligne proposera alors
14 allers-retours quotidiens, soit près de
500 000 voyageurs annuels attendus. Elle desservira notamment
Jarville, Houdemont, Ludres, Messein, Neuves-Maisons, Pont-Saint-Vincent, Ceintrey, Vézelise, Mirecourt et Vittel.