Quarante ans après le drame, l’affaire Grégory continue de connaître des rebondissements judiciaires. Jacqueline Jacob, grand-tante du petit garçon retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984, est convoquée ce vendredi 5 septembredevant la justice à Dijon. Elle doit être entendue avant une éventuelle mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle.
L’avocat de Jacqueline Jacob, Me Frédéric Berna, conteste fermement ces conclusions. Il estime qu’il y a aujourd’hui “moins de charges contre Mme Jacob qu’il n’y en a contre Christine Villemin”, la mère de Grégory, à qui huit experts avaient initialement attribué ces mêmes lettres.
Quarante ans après les faits, l’affaire, marquée par de nombreuses zones d’ombre et rebondissements, reste non élucidée.
Une expertise qui relance les soupçons
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon fonde cette convocation sur un rapport d’experts suisses en stylométrie, rendu en 2021. Selon leurs conclusions, il existerait une “forte probabilité” que Jacqueline Jacob soit l’auteure de la lettre de revendication du meurtre ainsi que de plusieurs courriers de menaces adressés à la famille en 1983.L’avocat de Jacqueline Jacob, Me Frédéric Berna, conteste fermement ces conclusions. Il estime qu’il y a aujourd’hui “moins de charges contre Mme Jacob qu’il n’y en a contre Christine Villemin”, la mère de Grégory, à qui huit experts avaient initialement attribué ces mêmes lettres.
Emploi du temps pointé par la justice
Un autre élément retient l’attention des juges : l’emploi du temps de Jacqueline Jacob, qui serait compatible avec certains des appels passés par “le corbeau” aux parents de l’enfant.Une procédure aux multiples rebondissements
Jacqueline Jacob et son époux Marcel avaient déjà été mis en examen en 2017 pour “enlèvement et séquestration suivie de mort”, avant que cette mise en examen ne soit annulée en 2018 pour vice de procédure.Quarante ans après les faits, l’affaire, marquée par de nombreuses zones d’ombre et rebondissements, reste non élucidée.