Menacée sur le massif vosgien, l’arnica de montagne ne peut plus être cueillie au Markstein depuis plusieurs années. Pour préserver cette plante médicinale, connue pour ses vertus anti-inflammatoires et cicatrisantes, sept agriculteursregroupés au sein de l’association Bleu Vert Vosges ont lancé une expérimentation de cinq ans, avec le soutien de la Chambre d’agriculture et du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
À La Grande-Fosse, Philippe Poulet a déjà planté 540 plants issus de semences autorisées par le Parc.
L’objectif : vérifier si l’arnica peut s’acclimater et être replantée durablement.
Si l’essai est concluant, les producteurs envisagent de développer des baumes, huiles et produits de soins à base d’arnica cultivée. Les premiers signes de réussite pourraient apparaître dès le printemps prochain, avec l’éclosion attendue des fleurs jaunes.
Un peu de culture
Dans les prairies d’altitude du massif vosgien, une petite fleur jaune attire chaque été le regard des promeneurs : l’Arnica montana, plus connue sous le nom d’arnica des montagnes. Réputée pour ses vertus médicinales, elle incarne autant la beauté des paysages vosgiens que leur fragilité.
Détails botaniques intéressants
L’arnica pousse généralement au-delà de 800 mètres d’altitude, sur des sols pauvres, acides et bien ensoleillés. Elle se reconnaît à ses feuilles ovales disposées en rosette et à ses tiges poilues qui portent des capitules aux pétales jaune-orangé éclatants. Sa floraison, qui s’étend de juin à août, transforme certaines prairies en véritables tapis dorés.
Utilisée depuis des siècles, l’arnica est réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et cicatrisantes. Elle est aujourd’hui encore largement présente dans les baumes, gels et huiles de massage, utilisés pour soulager les douleurs musculaires, les ecchymoses ou les coups. Attention toutefois : la plante fraîche est toxique et ne doit jamais être consommée directement.
À La Grande-Fosse, Philippe Poulet a déjà planté 540 plants issus de semences autorisées par le Parc.
L’objectif : vérifier si l’arnica peut s’acclimater et être replantée durablement.
Si l’essai est concluant, les producteurs envisagent de développer des baumes, huiles et produits de soins à base d’arnica cultivée. Les premiers signes de réussite pourraient apparaître dès le printemps prochain, avec l’éclosion attendue des fleurs jaunes.
Un peu de culture
Dans les prairies d’altitude du massif vosgien, une petite fleur jaune attire chaque été le regard des promeneurs : l’Arnica montana, plus connue sous le nom d’arnica des montagnes. Réputée pour ses vertus médicinales, elle incarne autant la beauté des paysages vosgiens que leur fragilité.
Détails botaniques intéressants
L’arnica pousse généralement au-delà de 800 mètres d’altitude, sur des sols pauvres, acides et bien ensoleillés. Elle se reconnaît à ses feuilles ovales disposées en rosette et à ses tiges poilues qui portent des capitules aux pétales jaune-orangé éclatants. Sa floraison, qui s’étend de juin à août, transforme certaines prairies en véritables tapis dorés.
Utilisée depuis des siècles, l’arnica est réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et cicatrisantes. Elle est aujourd’hui encore largement présente dans les baumes, gels et huiles de massage, utilisés pour soulager les douleurs musculaires, les ecchymoses ou les coups. Attention toutefois : la plante fraîche est toxique et ne doit jamais être consommée directement.